Le jour où tu partiras

de

Oxmo Puccino

LE JOUR OU TU PARTIRAS - OXMO PUCCINO

Trop d'femmes et d'hommes, s'imaginaient love à la vie
Pauvre l'avis que je donne, prouve-le sans le mais
Tous mes espoirs rêvent que c'soit faux
Surtout quand tu chuchotes "t'inquiète, moi j't'aime" y a faux

Et quand j't'interroge "qui est-ce au phone"
T'hésites à m'répondre pour me pondre un truc léger style
"Quelle pile t'anime, c'est qu'un ami, j't'ai dit qu'c'est toi qu'j'aime
Les autres, pff, c'est toi qu'j'aime"

C'est que l'ciné et l'resto pourquoi ça t'gêne
Ce gadget autour d'mon cou, m'en fous, c'est toi qu'j'aime
Mais c'est la même promesse de chaque fille à chaque mec
Le même speech pour s'mettre ensemble, le même pour ne plus l'être

Tu vois (t'as vu) à chaque fois que tu mens et qu'on s'embrouille
À ces moments, tu m'rappelles ce jour où tu partiras

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il, les yeux nous pleurent
Tu n'es qu'à une larme de la haine

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il, les yeux nous pleurent
Rien ne dure toujours

Franchement quand j'pense à mes ex-liens d'affection
Hormis le sexuel ce fut formidable au début
Au début c'est souvent formidable puis ça vire à l'ordinaire
L'amour meurt, on s'écarte, on s'dit "merde" et les larmes partent

Et on s'tape comme des chiffons devant les gosses
L'amour, c'est faussement beau, et même moche

À nos amours blessés, qui pleurent au point d'user
Comme une rage cachée qui s'enflamme pour tout brûler
Quand tu partiras, j'irai trouver plus loin l'amour en sursis
Sans foi ni loi, l'amour nous tue à coups de haine
À coups de "je t'aime"

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il, les yeux nous pleurent
Tu n'es qu'à une larme de la haine

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il, les yeux nous pleurent
Rien ne dure toujours

Beaucoup trop laissent la mauvaise personne et regrettent
Jurent sur la vie de leur mère de changer
Esseulés, les jours risquent de s'allonger
Les yeux se laissent aller comme une éponge gorgée d'eau

Assise le coude sur la cuisse, la joue sur la paume
Une goutte glisse de la joue et tombe sur le sol
Elle subit comme celle qui aime quelqu'un qui ne l'aime plus
Son prochain ex-mec vient et lui dit "ne pleure plus"

Arbre de vie, mes rimes profondes dans la tristesse sont les racines
Stoppe tout de suite tous ces chichis
Ton doute sur nous deux, poupée, nous assassine
Comme ce jour où tu partiras

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il, les yeux nous pleurent
Tu n'es qu'à une larme de la haine

Dans la magie des premiers jours
On s'était dit des mots d'amour
Qu'en est-il, les yeux nous pleurent
Rien ne dure toujours